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14 mai 2020

JOUR 17 - 15 septembre 2018 Leon - Parentis (569km)

JOUR 17
15 septembre 2018  Leon - Parentis  (569km)
La nuit n’a pas été fameuse… D’abord le bruit, pénible, ensuite la température : il a fallu éteindre la clim, impossible à régler, mais en me réveillant vers 3 heures du matin, il fait 40 degrés… Je la remets, enfin je tente, pensant la laisser un petit quart d’heure puis l’éteindre à nouveau, sauf que je n’entends pas le bruit de la soufflerie et que l’écran ne s’allume pas. J’en déduis que je ne l’ai pas remise en route et je me recouche, trouvant que finalement il ne fait pas si chaud ! Normal puisqu’en fait elle fonctionne (il doit y avoir une position « nuit » qui atténue bruit et lumière). Le matin au réveil, il fait -12 et Didile est congelée, hummm, je me fais oublier…
Heureusement, nous avons récupéré le compte de nos serviettes, je m’éclipse donc pour prendre une bonne douche, me préparer et ranger mes affaires.
Odile prend ma place dans la salle de bain pour tenter de se réchauffer sous l’eau bien chaude.
Je récupère ma fidèle multiprise, celle qui me permet de recharger smartphone, tablette et liseuse (je suis une coquillette 2.0) mais comme je dispose d’un lit d’appoint glissé devant un bureau, j’ai dû la brancher où j’ai pu, derrière le meuble, sur une autre multiprise murale pleine de fils en tous genre. Je la débranche, mais en la remontant, le fil s’accroche dans les autres câbles, je tire et crac boum gzzzzzz ! Une grande flamme bleue jaillit du tas de fils, le noir se fait, tout a sauté … De la salle de bain émerge la petite voix de Didile : « vous avez de la lumière, vous ? ». À part la veilleuse, pas vraiment… Mais c'est déjà plus qu’elle… J’entrebaille la porte pour qu’elle puisse distinguer quelques ombres, et comme de surprise elle avait laissé échapper les deux flacons qu’elle tenait dans les mains, elle se lave les cheveux au gel douche et le corps au shampoing… D’après elle, le résultat cosmétique est différent, je lui fais confiance.
Je pars empoisonner une nouvelle fois le pauvre réceptionniste qui me suit dans le noir (les volets de la chambre sont électriques donc en panne) en lui recommandant de ne pas entrer dans la salle de bain, toujours occupée par un bloc de mousse qui tente de se rincer. Il est dépassé, ne sachant que faire, nous propose une autre chambre, ce qui n’a aucun intérêt, à part celui de voir Didile raser les murs à poil dans le couloir. Même si c’est de manière bien involontaire, il semble que la boule soit vengée…
Nous remballons nos affaires à tâtons et tout de même, la série noire s’arrête là: l’employé est radieux de nous voir partir et je ressors du garage comme une reine (facile quand on sort bien droit, même si les rétros passent tout juste).
Quelques heures d’autoroute plus tard, nous sommes au pays basque et cherchons une table pour déjeuner. Mumu propose de sortir vers Deba, premier village sur l’océan, pour manger sur le front de mer avant de reprendre la route vers la France. Cap sur Deba, donc, et j’attaque la route toute en courbes qui descend vers le village. À chaque virage, des aménagements permettent de se garer pour profiter de la vue, et depuis le début, ils sont blindés de voitures. Plus nous descendons, plus les voitures s’entassent, et quand nous arrivons enfin en vue de Deba, le coup d’œil sur la petite baie sableuse est édifiant… La moitié du pays est en train de bronzer ou de se baigner sur cette plage ! Impossible de stationner, nous finissons après moults essais infructueux par remonter d’où nous venons, l’estomac dans les talons !
Tout en haut, à Itziar, la vue est belle aussi et surtout il y a un restaurant, c’est là que nous prenons notre dernier repas en Espagne et refermons le livre sur notre périple ibérique, no hay atajo, sin trabajo (point de sentier, sans quelques encombres).
 

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Vers 17h, nous arrivons chez Emmanuelle et Christian, dans leur propriété de rêve, maison de maître dans un parc ombragé de vieux chênes. Emmanuelle est en cuisine avec Christian, en notre honneur, mais elle prend le temps de nous faire visiter son domaine, « la Chambre à Part », le gîte de la roulotte, extraordinaire, et nous emmène prendre possession de nos chambres, à l’étage qu’elle nous a réservé ! Chaque pièce est un écrin qu’elle a patiemment décoré, tout est parfait, recherché, et nous pouvons choisir notre havre pour la nuit. Mumu s’installe dans la « Chambre Claire », Didile dans la « Chambrière » et moi dans la « Chambre à Bulle ». Je pars à la recherche de notre hôtesse qui, dans une odeur fabuleuse de bonne cuisine, sort et rentre des plats du four, prépare des mini-pizzas pour l’apéritif et se demande s’il y en aura assez… Je la rassure (il n’y en a que pour 14 ou 15 personnes mais pour 5, ça devrait aller hihi) et nous partons faire le tour de ses chevaux qui attendent leur deuxième service. Muriel et Odile nous rejoignent, Christian revient du travail, il est l’heure de passer à table, après une petite leçon de génétique des robes pendant que Christian prépare la Soupe Champenoise (slurp).
 

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Maintenant que nous savons tout désormais des robes de base, des gènes gris, dun et silver, nous rangeons les pots de peinture, les vides et les pleins (hein que j’ai tout bien retenu !) et descendons nos flûtes de Soupe sans nous faire prier ! Pendant ce temps le confit de canard grille dans la cheminée, le gratin de potimarron réchauffe, les huitres et le saumon attendent et le dessert aux pommes embaume le four… L’adresse et bonne, je ne sais pas si Christian et Manu se rendent compte qu’avec un accueil pareil, ils ont de fortes chances de nous revoir souvent …
Nous les quittons à point d’heure pour aller passer une nuit parfaite dans des draps de satin parfaits.
 
 

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